Guidée par son intuition et son cœur, Babette Keller-Liechti a toujours été précurseure. Avant de prendre soin de la peau, elle a commencé par prendre soin des métaux précieux et des joyaux. En 1987, l’autodidacte se fait couturière, en commercialisant des lingettes pour le polissage et le nettoyage des montres. C’est le début de l’aventure Keller Trading, sa première entreprise, devenue leader mondial de la microfibre. Mais alors que sa machine à coudre s’encrasse, constatant que le coton génère beaucoup trop de poussière, Babette part en quête d’une nouvelle matière. Elle est alors loin de s’imaginer que ses lingettes passeront bientôt sur les produits d’exception de quatre-mille clients, qu’elles raviront les plus grandes marques de luxe et leurs prestigieuses Maisons. 

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Les grands pouvoirs de ses petits gants. Babette Keller-Liechti a su se faire une place auprès des plus prestigieuses Maisons de luxe, grâce à l’innovation de ses lingettes. Ses petits gants choient désormais tous les épidermes en même temps qu’ils portent ses engagements de cœur. L’entrepreneur suisse a sollicité la Maison Trafalgar pour revenir sur la genèse de son histoire, celle de la marque Babette Switzerland, et inscrire ses engagements. Au travers de trois écrits couture confectionnés avec soin, notre plume, trempée dans l’encrier de la douceur, a tenu à parfaire un univers aussi délicat que celle qui l’a imaginé. 

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« Le contenu est wow, juste en équilibre, ni trop, ni trop peu, c’est magnifique. Merci infiniment. »

– Babette Keller-Liechti, Fondatrice.

Écrits couture : 

Après quarante années d’exigence, passées au contact des alliages rutilants, la dirigeante a su conserver intacte sa fougue entrepreneuriale. C’est aussi le cas pour ses rituels, ses moments de soins passés avec elle-même, ses habitudes chéries – sa part de coquetterie. Mais quand une maladie survient en 2009, et engendre de vives douleurs dans tout le côté gauche de sa tête, Babette sait qu’elle doit renoncer à sa routine beauté : sa peau et particulièrement son œil gauche est trop sensible, se maquiller et surtout se démaquiller devient trop pénible. Laissant un temps les cadrans de côté pour se consacrer à l’ovale des visages, l’optimiste transforme ce qui aurait pu être un handicap en mission.

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À travers cette marque s’incarnent aussi toutes les valeurs d’une femme généreuse, guidée par son empathie. Ses créations ont toute leur place dans les hôpitaux, autant pour assister les chirurgiens du monde entier, que pour apporter de la tendresse aux grands brûlés, que pour câliner les mères et leurs bébés dans les maternités. Dans les villes, elle distribue ses produits pour les femmes qui dorment dans la rue. Babette tend la main afin que d’autres puissent s’autoriser à glisser la leur dans ses petits gants. En poursuivant son rêve de douceur, l’entrepreneur met toute son énergie pour que l’hygiène reste un fondement de la dignité humaine.

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Si les gants Babette Switzerland sont hors pair et ambidextres, c’est qu’ils répondent au-delà du besoin élémentaire de prendre soin de l’épiderme : ils prennent aussi soin de l’écosystème. Mère de quatre enfants et grand-mère de dix petits-enfants, Babette Keller Liechti est sensible à l’avenir de la planète qui les a vu naître ; une actrice du changement, qui s’inscrit pleinement dans le mouvement du non-jetable.