Hélène Escriva & Maison Trafalgar, l'histoire se poursuit

Il y a quelques années, la talentueuse Hélène Escriva félicitait le travail d’écriture à la sonorité assumée que nous avions réalisé dans le cadre de son projet musical, asH ! : « Merci pour les écrits, que j'ai été très émue de découvrir. Je les trouve très fidèles, très heureux et très justes. C'est absolument parfait ! Je n'ai rien à redire. » Joueuse d’euphonium et de trompette basse à la renommée internationale, Hélène s’est toujours amusée avec les codes de la musique classique, en confrontant ses talents d’instrumentiste à d’autres disciplines artistiques.

Dans le cadre des 10 ans de la Maison Trafalgar, Hélène nous a offert une composition de haute volée à la trompette basse. D’abord cachée à l’étage, elle a joué entre nos invités avant de rejoindre la scène, et de poursuivre sa performance aux côtés de Pierre Thibout, pianiste de l’Orchestre National de Lyon.

Bravo l’artiste pour ce très grand moment !

Extrait : « Avant de se défaire des habitudes protocolaires et d’affirmer pleinement son penchant canaille, encore fallait-il qu’Hélène Escriva s’adonne à tout ce que la musique classique réclame de travail. Si l’euphoniumiste peut se permettre des représentations raccords à son espièglerie – une touche plus Doc Martens que costume en queue de pie –, c’est parce qu’elle a aiguisé son exigence sur les règles des récitals et des orchestres. Le soleil tarnais toujours dans un coin de la tête, l’accent du sud rehaussant ses consonnes et ses voyelles, Hélène a préservé son caractère enjoué et franc du collier. Une constance qui a étayé sa trajectoire ; une évolution qui l’a menée d’interprète à artiste complète. [...] En lançant asH !, elle insuffle cette volonté d’ouvrir la musique aux publics par une pluralité d’expressions artistiques, et devient cette instrumentiste qui voit plus loin que la seule maîtrise de son instrument, cette curatrice de créations impertinentes. »

Une pensée spéciale pour un autre de nos clients, Adrien Jaminet, Fondateur de l’Atelier des Cuivres, à qui nous devons cette très belle rencontre humaine et artistique.