Parole d'associée de la Maison Trafalgar

Marion Derouvroy, Associée de la Maison Trafalgar :

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« Dans l’entrepreneuriat, on assiste parfois à un combat assez curieux ; une battle d’effectifs. "T’as combien de salariés ?" Comme si on comptait des pommes dans un panier. Dans les chiffres qui comptent, on parle aussi de CA (un peu moins de résultat net). Dommage, cela rend les podiums de plus en plus flous. À l'âge que j’avais sur cette photographie, on entendait dans la cour de récré "0 + 0 = la tête à Toto" ! Et tout le monde sait que le cumul des 0 ne font pas des totaux plus heureux. Quand, il y a 10 ans, on m’a demandé de construire le "BP à 10 ans" de Trafalgar, j’aurais aimé qu’en plus des défis chiffrés que nous avons réussi à relever, on me pousse à une autre forme de réflexion.

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- "Avec quelles personnalités souhaites-tu travailler ?" En choisissant de co-fonder cette Maison d’écriture, de créer de l'emploi, et de faire grandir notre signature en interne, j’ai choisi ma famille de vibrations.

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- "Quel est le verbe de ta vie ?" Si c'est "écrire" et "entreprendre", alors nous serons des artisans des mots, des entrepreneurs-littéraires ; des défenseurs du trait d'union.

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- "Dans quel environnement de travail te sens-tu à l'aise ?" L’identité de marque, ce qui se voit dehors, mérite autant de soin que ce qui se vit dedans. Tout le monde ne rêve pas de vivre sous l’eau, au point de manquer de temps pour réfléchir. Tout le monde ne rêve pas d’un univers multivitaminé. L’intensité que je recherche ne se trouve pas dans un agenda saturé ou dans la quête du don d’ubiquité.

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- "Quel est ton 'why' ?" Réfléchir à sa mission est un bon point de départ, qui mérite de pousser jusqu’à la recherche de sa zone de génie (l’ikigai). Cela évite justement d’évaluer le poisson sur sa façon de grimper à un arbre.

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- "Quelles sont les concessions que tu estimes possibles et impossibles ?" Le navigateur Éric Tabarly a écrit : "Naviguer : c’est accepter les contraintes que l’on a choisies." Une fois que c’est clair, on peut être à la barre et travailler à faire entrer un rond dans un carré. Un équilibre subtil, finalement très à propos avec le look de l’époque et celui du canapé ! À nous les 10 prochaines années !  »